Il est d’une importance capitale de laver toutes les embarcations ayant servies sur un autre plan d’eau avant de s’en servir au lac Dion.

Rappelez-vous ces quatre étapes: inspection – drainage – lavage – séchage.

L’inspection est l’étape la plus importante. On peut facilement déceler les intrus à l’œil nu. Le drainage de l’embarcation est aussi important car on peut y trouve de l’eau porteuse d’espèces envahissantes. Un bon lavage avec un peu d’eau de Javel, suivi d’un séchage au soleil complète l’opération.

Il va de soi que cette opération doit se faire à bonne distance du lac.

Pour éviter l’introduction de nouvelles espèces dans le lac, en particulier des moules ou des plantes. Actuellement plus de 185 lacs au Québec incluant le fleuve St-Laurent sont aux prises avec la myriophylle à épis aussi appelée «  plante zombie ». Les problèmes avec cette plante donne froid dans le dos. 

Le myriophylle à épis est une plante submergée ou émergente. Ce n’est pas une algue. Elle s’enracine au fond du lac à une profondeur de 1 à 10 m, selon la clarté des eaux. Le problème avec cette plante exotique est qu’elle forme des herbiers denses et qu’elle se propage facilement. Cette intruse gêne l’usage récréatif des plans d’eau et elle prend la place des espèces indigènes.

Propagation du myriophylle à épis
Principal moyen de propagation: embarcations se promenant d’un plan d’eau à l’autre. Le myriophylle à épis croit de façon exponentielle et envahit lentement toutes les régions du Québec.
Si une seule pousse de cette plante était introduite dans le lac Dion, ce serait terminé pour la pêche et la baignade. Aussi simple que ça! 


Voir un article paru dans le journal Le Soleil en 2019